Poursuite sommaire
Le terme poursuite sommaire désigne une procédure judiciaire utilisée pour les infractions criminelles moins graves.
Définition et cadre juridique
Ces infractions, également appelées infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, sont régies par des règles simplifiées et entraînent des peines généralement moins sévères que celles appliquées aux infractions graves. En vertu du Code criminel du Canada, une infraction poursuivie sommairement n’est passible que de peines maximales plus légères, sauf dispositions contraires prévues par la loi.
Procédure et déroulement
Les procédures sommaires permettent de juger une personne pour une infraction mineure de manière plus rapide que pour une infraction grave. Ces procédures ne nécessitent généralement pas la présence d’un jury ou une audience prolongée devant un tribunal, et sont souvent menées directement devant un juge. Le droit d’appel existe, mais les délais pour interjeter appel ou contester la décision sont généralement plus courts que dans les autres types de poursuites. En vertu de l’alinéa applicable, une personne accusée dans le cadre d’une procédure sommaire ne fait face qu’à des amendes ou des peines d’emprisonnement n’excédant pas deux ans moins un jour.
Les dossiers sommaires peuvent être classés par la Commission des infractions mineures ou tout autre service judiciaire compétent, dépendant des juridictions provinciales, notamment au Québec. Une particularité des infractions sommaires est que les agents de la paix peuvent parfois délivrer des obligations légales immédiates en lien avec les actes reprochés, avec des renseignements sommaires souvent basés sur des preuves suffisantes recueillies à l’issue d’une enquête plus légère que pour les infractions graves.
Conséquences et implication
Les procédures sommaires permettent de juger une personne pour une infraction mineure de manière plus rapide que pour une infraction grave. Ces procédures ne nécessitent généralement pas la présence d’un jury ou une audience prolongée devant un tribunal, et sont souvent menées directement devant un juge. Le droit d’appel existe, mais les délais pour interjeter appel ou contester la décision sont généralement plus courts que dans les autres types de poursuites. En vertu de l’alinéa applicable, une personne accusée dans le cadre d’une procédure sommaire ne fait face qu’à des amendes ou des peines d’emprisonnement n’excédant pas deux ans moins un jour.
Les dossiers sommaires peuvent être classés par la Commission des infractions mineures ou tout autre service judiciaire compétent, dépendant des juridictions provinciales, notamment au Québec. Une particularité des infractions sommaires est que les agents de la paix peuvent parfois délivrer des obligations légales immédiates en lien avec les actes reprochés, avec des renseignements sommaires souvent basés sur des preuves suffisantes recueillies à l’issue d’une enquête plus légère que pour les infractions graves.